Il l’a fait. Et comme à son habitude, Kirk Franklin a frappé fort. Il y a quelques jours, l’artiste américain a pris tout le monde de court avec une annonce solennelle sur ses réseaux sociaux. Plan serré, ton grave, regard fixe face caméra… de nombreux fans ont cru à une mauvaise nouvelle. Mais à peine quelques secondes plus tard, les visages se sont illuminés, les cœurs ont explosé de joie : Kirk Franklin prépare un nouvel album live, un retour aux sources après vingt-cinq années d’absence dans ce format. Et cerise sur le gâteau : il invite le public à assister à l’enregistrement, prévu le samedi 6 décembre prochain, lors d’un événement gratuit. Autant dire que l’excitation est à son comble dans la communauté Gospel mondiale.
UN RETOUR AUX SOURCES POUR UNE LÉGENDE
Depuis The Rebirth of Kirk Franklin (2002), devenu culte, l’artiste avait privilégié les albums studios, multipliant les collaborations et les sonorités modernes. Mais pour les puristes, rien ne remplace la ferveur d’un album live, cette communion unique entre la scène, la chorale, le public et le Ciel. “Live” signifie authenticité, émotion brute, chœurs puissants, et surtout ce lien mystique entre le message et ceux qui le reçoivent. Avec ce nouveau projet, Franklin semble vouloir renouer avec l’essence même de son ministère : un Gospel incarné, vibrant, collectif.
LES LIVES, UN PARI COÛTEUX
Il faut dire que les albums live se font rares ces dernières années. Et pour cause : ça coûte cher, très cher. Là où, autrefois, la vente de CD, de DVD et de vinyles suffisait à rentabiliser un projet, les plateformes de streaming ont totalement bouleversé la donne. Enregistrer un album live, c’est mobiliser des moyens considérables — ingénieurs du son, captation vidéo, logistique, musiciens, choristes, salle, technique… autant d’éléments qui font exploser le budget. Et pour les groupes ou chorales gospel, la tâche est encore plus colossale : répétitions interminables, frais de transport, hébergement, mise en scène… Le studio reste souvent la voie la plus “sûre” et la moins risquée.
L’IMPACT DU COVID ET LA RÉVOLUTION « HOME LIVE »
La pandémie de COVID-19 a renforcé cette tendance. En l’absence de public, les artistes ont dû réinventer leur manière de créer. Le studio est devenu refuge, et les “home live” ont fleuri : des enregistrements intimes, parfois réalisés depuis un salon ou une église vide, mais portés par la même ferveur. Israël Houghton & New Breed en ont été très prolifiques durant la période, offrant une expérience spirituelle nouvelle, presque domestique. Mais même avec toute la technologie du monde, rien ne remplace la chaleur d’un live avec public.
LE SOUFFLE DES GRANDS LIVES
Qui peut oublier “Total Praise” du légendaire Richard Smallwood & Vision, enregistré en live à Atlanta ? Ou encore les performances de John P. Kee, Donald Lawrence, et bien sûr Kirk Franklin lui-même avec “The Rebirth”, un album qui a redéfini la Gospel Music moderne ? Ces moments font partie de l’histoire. Ils rappellent que le Gospel, avant d’être une industrie, est une expérience collective, un cri d’amour et de foi partagé. Donnie McClurkin, l’un des rares à avoir maintenu la tradition du live, s’apprête lui aussi à sortir son ultime projet. Le symbole est fort : une génération de géants revient à l’essentiel.
L’ATTENTE D’UN ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL
Le rendez-vous est pris : samedi 6 décembre, à Fort Worth, Texas, Kirk Franklin convie ses fans à vivre un moment historique. Un enregistrement full chorale, full band, en public, et totalement gratuit. L’artiste promet une expérience à la hauteur de sa réputation — spirituelle, explosive, et pleine de surprises.
Un retour au live, c’est plus qu’un album : c’est une déclaration d’amour à la musique, au peuple et à Dieu. Après vingt-cinq ans, Kirk Franklin nous rappelle que le Gospel ne se regarde pas seulement, il se vit. Alors oui, une seule chose à dire : Can’t wait? Let’s gooooooooo!
BLUE MELODY SCHOOL RADIO
Le Meilleur de la Gospel Music …