DRAME CHEZ LES PRÊTRES BELGES !
29 septembre 2024 à 17h52 - 468vues
DEUX PRÊTRES, UN ÉCROUÉ ET UN MORT
C’est une histoire insolite et triste à la fois. Un prêtre belge a été arrêté à Kalmthout, dans la province d’Anvers, après la mort tragique d’un de ses collègues avec qui il avait consommé des drogues, comme l'ont révélé nos confrères du Parisien.
La nuit de jeudi à vendredi a viré au drame. Peu après minuit, un prêtre de Kalmthout a contacté les secours après qu’un collègue britannique de 69 ans, en visite au presbytère, a été pris d’un malaise. Malgré les tentatives de réanimation des secours, l’homme est décédé sur place.
Les premières investigations menées par la police, le laboratoire et le médecin légiste ont révélé que les deux prêtres « avaient consommé de l’ecstasy et des poppers ensemble et avaient eu des relations sexuelles », selon les précisions du parquet.
L’ENQUÊTE SUR LES CAUSES EXACTES DU DÉCÈS CONTINUE
L’autopsie n’a pas encore permis de déterminer avec certitude la cause exacte du décès, et l’enquête se poursuit pour clarifier les circonstances.
Cependant, le phénomène du chemsex, pratique consistant à avoir des relations sexuelles sous l’effet de drogues de synthèse, n’est pas nouveau mais a pris de l'ampleur ces dernières années, causant de nombreux décès par overdose ou suicide chaque année. Comme le décrivait Sébastien, un ancien chemsexeur interrogé par Le Parisien en 2022 : « Il y a un besoin de se désinhiber pour certains qui n’acceptent pas toujours leur homosexualité. Pour d’autres, c’est la recherche de performance, la déconnexion du réel, ou l'expérimentation de pratiques extrêmes. »
Le prêtre belge de 60 ans a été placé en détention, comme l’a annoncé samedi le parquet d’Anvers. Il est désormais poursuivi pour « commerce de drogue ayant entraîné la mort ».
VERS UNE RÉFLEXION SUR LA SEXUALITÉ DES PRÊTRES ?
Cet incident tragique soulève une fois de plus des interrogations sur le célibat des prêtres et la question, longtemps débattue, de la libération de la sexualité dans l'Église catholique. Le refoulement de la sexualité, exigé par la règle du célibat, a clairement entraîné des dérives dramatiques, comme en témoigne ce fait divers. Faut-il repenser cette règle séculaire ? La société actuelle, plus ouverte sur les questions de genre et de sexualité, interpelle de plus en plus l’Église sur la gestion de ces sujets au sein de son clergé.
Au fil des siècles, l'Église catholique a élaboré une doctrine solide en matière de sexualité, comme en témoignent des documents tels que les encycliques Casti Connubii, Humanae Vitae et Evangelium Vitæ, ainsi que l'exhortation apostolique Familiaris Consortio. Jean-Paul II, à travers ses enseignements sur la théologie du corps, a notamment affirmé que la sexualité humaine et le plaisir sexuel sont des aspects essentiels de l'amour conjugal. Ils visent à renforcer l'union à la fois corporelle et spirituelle entre l'homme et la femme, dans le cadre du mariage.
Selon l'Église, pour respecter le plan divin et la dignité humaine, la sexualité doit être un don total dans le cadre indissoluble du mariage, qu’il soit sacramentel, entre deux baptisés, ou naturel. Ce don doit également rester ouvert à la procréation.
Alors, dans ce contexte, peut-on continuer à ignorer les pressions et les réalités auxquelles sont confrontés certains prêtres ? Est-il possible de concilier les enseignements traditionnels de l’Église avec une plus grande liberté personnelle et sexuelle pour le clergé ? L'heure est peut-être venue de réexaminer certaines des règles les plus strictes de l'Église catholique pour prévenir d'autres drames similaires.
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